Sous la houlette d’un des derniers descendants du lapin préféré de la Princesse de Lamballe, nous visitons ce jour les récemment ré-ouvertes Laiterie de la Reine et Chaumière aux coquillages dans le parc du château de Rambouillet.

Construite à la demande de Louis XVI pour Marie-Antoinette, la laiterie à l’origine se scindait en deux lieux distincts : la laiterie d’utilité (lieu de fabrication du fromage) qu’on aperçoit par une fenêtre du pavillon d’entrée (celui du lapin) et la laiterie de propreté (lieu de dégustation) tout en marbre blanc (jusqu’à l’intervention colorée de Napoléon 1er) abritant des oeuvres de Pierre Julien dont le groupe « Almathée et la Nymphe« . A l’exception d’un médaillon, toutes les œuvres furent dispersées sous la Révolution. Les cinq médaillons évoquant les travaux de la laiterie et les deux frises mythologiques sont de retour à Rambouillet après deux siècles d’absence.

Pour rejoindre sur son île une des deux fabriques construites à la fin du XVIIIe siècle dans le jardin anglais du parc du château: l’ermitage (ne se visite pas) et la chaumière aux coquillages, nettoyons nos semelles boueuses au rince-bottes du roi (authentique). La Chaumière aux coquillages fut réalisée par le duc de Penthièvre pour la Princesse de Lamballe entre 1779 et 1780. Elle possède un impressionnant décor de nacre et de coquillages.

Quelques têtes d’os ressortent des murs de meulière à la manière des maçons bretons de l’époque si nous avons tout bien compris… Solidifier, conjurer le sort ?

Ci-dessus les délicates peintures du petit salon jouxtant le salon aux coquillages dans lequel la disposition des sièges faisait que les conversations s’entendaient de tout angle du salon.

En principe pas de photos. En pratique et pour nous, non plus. En savoir plus ? On trouve ICI de fort intéressantes pages sur Rambouillet.