Vous allez peut-être penser que j’en fais trop avec les moules frites ? Mais non, imaginez donc la moule-frite au bleu, la moule-frite à la crème, la moule-frite au curry, j’en passe et des meilleures !
Suite et fin ce lundi 7 avril – 15 centimètres de neige, poteaux électriques tombés, pas de jus, café à l’ancienne, déblayage véhicule, départ :
1) Bi-facteur berckois – 2) Arrivée de l’équipe coréenne – 3) Char à voile et poisson volant – 4) Petit port et mollières de La Madelon – 5) Chapelle du Saint-Esprit à Rue (Eglise Saint-Wulphy fermée tant pis), capitale du Marquenterre
Pause casse-croûte sans moules au Crotoy par mer montante puis direction le cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer où reposent, peut-être en paix, les 842 (plus 42 non identifiés) « célestes » : »Des centaines de milliers de Chinois, qu’on appelait alors des « Célestes », sont venus en France à partir d’avril 1917 en tant qu’alliés. Par traité, signé jadis par l’Impératrice Douairière Tseu Hi (Cixi), ils ne pouvaient combattre, contrairement aux soldats Annamites de nos lointaines colonies d’Indochine (Vietnam, Cambodge, Laos).
Mais ils furent employés, principalement par l’Armée Britannique, à des tâches jugées ingrates ou difficiles comme le terrassement de tranchées, le ramassage des soldats morts sur le champ de bataille, le déminage des terrains reconquis, la blanchisserie où leur réputation était sans égale, les services de santé auprès des malades, particulièrement de ceux atteints de la fameuse grippe espagnole qui fit 17 millions de morts en Europe. Infatigables, ils surprenaient les européens par leur vivacité, leur endurance et leur joie de vivre... » extrait d’un fort intéressant article ICI.
Et puis ? Retour en nos terres, retrouvailles avec le chat, fin de l’épisode !
T’as fait ton ch’ti bonhomme de neige…?…………=)
Encore un petit tour dans ch’Nord ça fait toujours plaisir.
a propos de la place de l’entonnoir et lde ‘avenue de l’impératrice je me souviens que, dans les années 30, il y avait en cet endroit un pharmacien nommé Touladjan qui avait gagné l’un des premiers gros lots de la loterie nationale. Il n’en avait pourtant pas besoin car il faisait déja de bonnes affaires avec une potion magique contre le rhume désignée -si ma mémoire ne me trahit pas – par « essence algérienne ». A mon avis on n’en avait pas besoin car souvent le grand vent suffisait à chasser le rhume.
Bonjour Bernard, vous devriez écrire vos souvenirs et les illustrer avec des photos ou cartes, ce serait passionnant. Il est vrai que nous avons découvert le place de l’entonnoir. Il me semble me souvenir de l’essence algérienne chez ma grand-mère ? Ca se fait d’ailleurs toujours http://www.vidal.fr/Medicament/essence_algerienne-6308.htm
depuis peu je me suis aperçu que je figurai dans plusieurs références Google. alors il m’arrive de titiller Google et c’est ainsi que j’ai trouvé votre réponse à mes commentaires sur votre passage à Berck.
Ceci pour vous dire que j’ai pensé depuis longtemps à écrire – et cela à la demande de mes enfants – mes mémoires. A ce jour, sans photos, il y en a à peu près 150 pages: mes années 1921-1943, 30 pages (C’est là que Berck apparaît), notre exode juin 40, 3 pages, mon STO, 70 pages, Elu municipal 15 pages (terminé hier 22 mai 2009), vie professionnelle 35 pages.
Il reste à écrire les Briquet de 1945 à ce jour …mais cela après que j’aurai illustré de photos mes années 1921-1943.
bien amicalement
B. Briquet
Bernard, chouette ! Comment allez-vous dans votre si belle région ? J’espère que votre oeuvre illustrée sera bientôt terminée, il y aura beaucoup d’heureux à la lire. Pour ce qui est des commentaires concernant les article, et ben… il faut revenir de temps en temps voir s’il y a une réponse ! Et en principe il y en a toujours une. Excellente fin de semaine, bises d’Auffargis.