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Et où pose-t-il ? Au jardin botanique de La Bastide à Bordeaux rive droite. Un endroit à visiter par exemple en la compagnie éclairée de l’association Oikos et à faire suivre d’une longue visite des serres tropicales nouvellement installées.
« …L’historien de la gastronomie ne peut qu’être surpris par l’abondance de l’alimentation carnée, abondance telle qu’elle en devient parfois proprement douteuse. On sait que l’alimentation de base est faite de céréales, panifiées ou cuites en bouillies et pollentas, comme les différents mils et l’avoine. On connaît également l’importance alimentaire de la production en légumes frais et légumineuses des jardins proches des habitations (je vous renvoie au numéro de Pays Cathare Magazine consacré aux jardins médiévaux). Et pourtant la lecture du Viandier de Taillevent sonne comme un inventaire de tous ce qui porte des plumes et se mange . Voyez plutôt : alouettes, cailles, oies, poulets, chapons, gélines, pigeons, poussins, pluviers, butors, cigogne, grue, cormorans, paons, canard, cygnes et hérons. Farcie sous la peau de sa propre chair, de mouton et de porc hachés, avec des œufs, du fromage et des épices, la volaille est troussée, dorée au jaune d’œuf et rôtie à la broche. Bouillie et froide, on l’accompagne d’une sauce à la sauge. On consomme beaucoup de petits oiseaux, comme le laisse supposer la grande fréquence d’une recette baptisée le » gravé de menus oiseaux « . Revenus dans du lard fondu, les petits oiseaux sont mouillés d’un bouillon de viande épaissi de pain rassis émietté, auquel on ajoute après l’avoir filtré du verjus, de la cannelle et du gingembre. Il paraît même que l’on mangeait de la chouette, des pies et des corneilles, mais le gourmand que je suis demande à voir. Enfin les paons et les cygnes sont servis revêtus aux tables nobles, sous forme d’entremets. Il s’agit de plats rares, chefs d’œuvre de gastronomie et d’art culinaire, destinés à produire un effet d’admiration, comme la recette du coq heaumé, autre fleuron des entremets médiévaux… » In « Gastronomie médiévale », à lire ICI.
Dernière minute : envoyé par un ami voyageur (merci JP !) voici le cousin américain de notre héron bordelais :
Andernos !!! Bon, c’est vrai, l’eau du bassin est quelque fois un peu loin pour se baigner et il y a des endroits où il vaut mieux ne pas s’aventurer pour ne pas s’enfoncer dans la vase, mais la lumière et les couleurs sont magnifiques … et les huitres excellentes. Attention, en ce moment il ne faut pas manger celles du banc d’Arguin.
Et puis une petite ballade à vélo vers le Cap (nous on ne dit pas Cap-Ferret) à travers les pins …
Au passage, un bon repas à l’herbe à l’Hôtel de la Plage (mais ça n’est plus ce que c’était, ça devient un peu snob, sauf l’hôtel lui même, si Germaine veut bien vous recevoir, car elle a ses têtes !)
Eh oui, je suis de là-bas avant d’avoir immigré dans les Yvelines !
Oui n’est-ce pas, la lumière y est magique, encore plus qu’à La teste ou à Arcachon. S’assoir au bout d’une jetée le soir est toujours un moment d’émerveillement et de paix. Je suppose que tu y retournes souvent ? Je n’aime pas la plage en bordure d’océan, je suis amoureuse du bassin, sans réserve ! Nous aimons bien manger le soir à L’Esquirerey (port ostréicole d’Andernos) mais il est vrai que les prix ont grimpé !!! Nous essayerons Germaine à la prochaine visite, le rêve étant de trouver une location pas trop chère au bord de l’eau et de circuler seulement à vélo… rêvons toujours ! Bonne suite Dominique, merci de ton passage.