Il faut bien avouer que nous avons souvent l’occasion de rencontrer des gens complètement fêlés (ils se définissent comme tels eux-mêmes !) : un, revu fort récemment, est le très honorable Jacques Thomas, spécialiste mondial du boomerang et, même si c’est un poil longuet, foncez lire l’extrait ci-dessous (je vous recommande de tout lire, il y a des surprises !), piqué avec respect sur le site du La Pérouse Boomerang-Club.
Passionné depuis toujours par le vol et l’aviation, ancien officier-pilote, photographe et réalisateur audiovisuel, une mission culturelle que lui a confiée l’UNESCO dans le Pacifique, conduit pour la première fois Jacques Thomas en Australie, au « pays du boomerang ». Mais c’est Frère Maxime, un frère Mariste, qui sera son initiateur, et qui lui offrira son premier boomerang, taillé à l’Opinel dans du contreplaqué de récupération.
Son goût du vol et de tout ce qui s’y rattache, sa formation aéronautique l’amènent à s’y intéresser et à entreprendre l’étude de la théorie du vol et du retour de cet objet « magique », en même temps qu’il se lance dans d’actives recherches à son sujet. Celles-ci vont lui faire découvrir le caractère universel du boomerang et des bois de jet, leur immense culture qui s’étend du quaternaire à l’ère de la conquête spatiale. C’est alors que germera dans son esprit le projet d’un grand ensemble de présentation du sujet.
Des années d’observation, d’étude et de pratique, la fabrication de plus de deux cents prototypes, des voyages d’étude répétés en Europe, en Amérique, en Australie où les musées lui donnent accès à leurs collections, où il rencontre les experts de l’époque et les grands champions internationaux, une participation active aux tournois, en France et à l’étranger, l’organisation de rencontres internationales renommées, des articles écrits pour des journaux et des magazines scientifiques (Science et Vie, New Scientist…), la publication de « Magie du Boomerang » font de lui un spécialiste connu dans le monde entier, des milieux s’intéressant au boomerang.
Des universités et des musées lui demandent des conférences. A l’invitation du Musée éyptien du Caire, il a le privilège unique de pouvoir étudier, en les manipulant, les bois de jet trouvés dans la tombe du pharaon Toutankhamon. Ceci lui permet de démontrer la connaissance du boomerang par les Egyptiens pharaoniques, et de publier « Les boomerangs d’un pharaon ». D’où son idée, aussi, de reproduire une chambre funéraire de pharaon. Attention cliquer sur « page 2 » pour lire la suite !
Diantre! Des boomerangs de pharaon… Sont-ils recouverts de bandelettes ? 😉
Sophie
http://lesmotsdou.blogspot.com/
Ahah !!! Sans blague, passionnant le petit monsieur, si je pouvais le choper pour venir nous présenter ses recherches…