Créateur de modèles, il met au point la fabrication en série de boomerangs de sport, d’usage facile mais réellement performants, qu’il utilise avec succès en compétition, qui sont exportés jusqu’aux Etats-Unis. Il fonde le Boomerang-Club de France, en 1980, puis avec Denis Lemaître, en 1985, l’association Boomerang de France – La Pérouse Boomerang-Club, du nom du premier Français ayant, en 1788, en Australie, approché une tribu aborigène faisant usage de boomerangs. Il aura été l’un des promoteurs du boomerang en Europe.
Soucieux d’établir un lien entre le présent et le passé, de donner au boomerang un statut culturel moderne, en parallèle avec son caractère sportif, Jacques Thomas multiplie les actions de fidélité au souvenir, de réminiscence du passé, d’introduction du boomerang au sein du monde contemporain, avec le soutien du La Pérouse Boomerang-Club de France et de Denis Lemaître qui va lui succéder à la présidence.
En 1988, il se trouve à Botany Bay, au jour et à l’heure de l’événement, pour célébrer par un lancer d’honneur le débarquement de La Pérouse en Australie, deux siècles plus tôt.
Avec l’assistance d’un spécialiste de ses amis et la collaboration d’une tribu, il réalise, en Australie, une exceptionnelle série de photos en couleurs d’aborigènes remis en situation, tels qu’ils vivaient avant la venue des Occidentaux.
En 1997, il est à cap Canaveral, invité de la NASA et de l’astronaute Jean-François Clervoy, pour assister au lancement de la navette spatiale Atlantis qui emmène quatre de ses boomerangs à des fins d’étude de comportement en apesanteur. Il se rend ensuite dans l’Arizona, à la rencontre des Indiens Hopi.
En 2000, après avoir doublé le cap Horn à la voile, à la barre d’une goélette, le cap de Bonne Espérance à basse altitude, aux commandes d’un avion de tourisme, le cap Leeuwin en vedette à moteur et en avion, il débarque ou revient par voie de terre sur les lieux, pour y célébrer par des lancers d’honneur le souvenir des trois grands marins français ayant pris une part active à la découverte de l’Australie, qui avaient, chacun, doublé deux de ces caps : La Pérouse, Entrecasteaux, Baudin.
Lancer supersonique, à bord de Concorde, d’un mini-boomerang en bristol créé pour la sortie du film « Crocodile Dundee », à la demande de la société Twentieth Century Fox. Lancer en vol à bord d’un Dakota et d’une Forteresse Volante. Lancer au-dessous du niveau de la mer, à bord d’un sous-marin australien. Lancer à bord du porte-avions USS « Enterprise », en manoeuvre navale ; à la mer, à bord de l’Endeavour, réplique australienne du navire du Capitaine Cook. C’est encore une première mondiale à l’actif de Jacques Thomas que de rattraper un jour un mini-boomerang lancé le… lendemain ! En survolant d’ouest en est, au-dessus du Pacifique, la ligne internationale de changement de date.
Vécus hors du commun, ces moments d’exception seront largement évoqués dans les vitrines consacrées à « L’Univers du Boomerang et des Bois de Jet », donnant, par là même, un intérêt et un attrait particuliers à cet espace muséographique..
Président d’honneur du Boomerang-Club de France et de l’association Boomerang de France – La Pérouse Boomerang-Club, membre d’honneur ou honoraire de prestigieuses associations françaises et étrangères de boomerang, Jacques Thomas a été l’objet de nombreux articles de presse, d’interviews à la radio et à la télévision.
Membre d’honneur de l’Association Culturelle Franco-Australienne, admis à MENSA et à International Legion of Intelligence, membre de l’Aéro-Club de France et de la Société de Géographie, Honorary Naval Aviator of the US Navy, correspondant de l’encyclopédie Quid, il est Chevalier de la Légion d’Honneur. »
Diantre! Des boomerangs de pharaon… Sont-ils recouverts de bandelettes ? 😉
Sophie
http://lesmotsdou.blogspot.com/
Ahah !!! Sans blague, passionnant le petit monsieur, si je pouvais le choper pour venir nous présenter ses recherches…