Histoire à bâtir (5)

Histoire à bâtir 5

Que vous inspire cette image  ? Envoyez-nous votre histoire pour publication immédiate !

Mots-clefs : « étang des Vallées », « le pays où l’on n’arrive jamais », ‘vaudou », « monstre des marais ».

  • Il y en a une que ça inspire, c’est notre reporter Adeline, mazette, lisez ça et surtout, surtout,  envoyez la suite !

Adeline (26 juin 2010 à 11:35) – Alors que je gisais à terre, sur le dos, encore étourdie par mon atterrissage sur la planète Blfurkmbchf et contemplant le ciel étoffé de nuages de méthane, soudain…. ELLE FUT LA !

Elle se penchait sur moi, de toute sa hauteur, alors que je me trouvais dans une position d’infériorité totalement désespérante !

J’étais mal. Oui, c’était bien pour faire une étude entomologique à son sujet que j’avais sollicité une mission sur cette planète infernale, mais… Comment aurais-je imaginé que les choses se passeraient de cette façon ? Selon toute logique, j’aurais dû d’abord me cacher dans la forêt avoisinante, tenter d’échapper aux féroces xcvdgtys avec leurs dents roses électriques, aux oiezfoiezrt avec leur yeux revolver, et aux affreux petits zmlug avec leur poudre à gratter ! Et puis… me trouver un abri, me familiariser avec l’atmosphère pauvre en oxygène, et puis commencer à explorer le coin ! Là, j’aurais dû trouver quelques indices, un poil vert accroché à un arbuste épineux, une petite crotte bleu fluo typique de la bête, un nid d’oeufs à ultrasons comme elle en construit à cette saison dans les creux de rochers….

Mais non. Il fallut que la première chose que je vît (que je visse ? Oui bon enfin qui s’offre à mon regard écarquillé, ça ira) en ouvrant les yeux après l’étourdissement bien légitime de l’atterrissage, ce fût… ELLE.

La fameuse, la terrifiante, la célèbre MANTE RELIGIEUSE VELUE qui régnait par ses pouvoirs effrayants sur toute la faune de Blfurkmbchf !

C’en était fait de moi. La colère filtrait de ses petits yeux cruels et ses antennes psychoémotionnelles étaient dardées de part et d’autre de sa tête. Elle allait me dévorer tout cru.

Je dis adieu à ma mission, et fermai les yeux pour ne plus voir la reine de la faune blfurkmbchfaise. Mais tout à coup…. ?????

ALLEZ ! AU SUIVANT ! Vous êtes partant pour une grande histoire collective, une chaîne de l’imagination ? Alors ? Keskispasse, après ? Hein ? Parce que là, ça craint !!!

L’attachat (29 juin 2010 à 9:25) – Chat tendre je suis, chat tendre j’ai tout de suite vu que, bien visible sur la bête, il y avait… deux petits coeurs superposés ! Regardez bien, c’est au niveau de la « taille ». La mante religieuse velue du missionnaire de la planète Blfurkmbchf n’est en fait qu’une bête assoiffée d’amour, envoyée sur les eaux des Vallées pour une quête éperdue.

Adeline (29 juin 2010 à 14:38) – OH mais ouiiiiii ! Bravo l’Attachat, vous avez parfaitement raison, c’est du grand art ! Je me disais bien aussi que vos charmantes moustaches avaient plus de talents que la moyenne matoussienne… Donc, en fait, la mante religieuse VELUE de la planète Blfurkmbchf s’apprête à rouler un gros patin baveux au héros / à l’héroïne de cette périlleuse exploration ? Eh ben… Beurk… ;o)

Fanchette (01 juillet 2010 à 0:30) – Je gardais toutefois un demi-oeil ouvert, assez pour observer l’ogresse qui s’avançait vers moi d’un air vicieux. Au-dessus de nous, j’entendis les rubrissements répétés d’un aiglirion impérial. C’était la saison des amours chez les aiglirions, et je savais qu’en cette période, ils étaient particulièrement friands de mantes religieuses velues dont l’ingestion leur donnait une belle couleur vert fluo sur les rémiges de leurs ailes aérodynamiques.

Comment faire pour attirer son attention sur mon prédateur, qui se rapprochait dangereusement.

Soudain, j’eus une idée lumineuse… ou plutôt… odorante…
Je savais, pour avoir étudié les moeurs des aiglirions, qu’ils étaient très sensibles aux parfums forts et musqués.  Ayant déjeuné le midi d’un plat de rutabagjionel, dont j’étais gourmand, mais que je digérais malheureusement fort mal, je me décidai à me concentrer sur une façon odorante d’envoyer dans les airs la fragrance aigre-douce de ce plat intestinalement encombrant. Un premier petit vent s’éloigna vers les nues, tandis que le monstre s’approchait toujours. Pour mon malheur, ce premier jet parfumé trop maigrelet ne parvint pas jusqu’aux narines de l’aiglirion. Chacun sait que l’angoisse est plutôt génératrice de perturbations des fluides et vents corporels… mais là, niet, rien, nada, j’étais complètement bloqué ! J’allais périr écartelé par les mandibules épaisses de la reine de la faune blfurkmbchfaise, à cause d’une fermentation incomplète de rutabagjionel dans mon gros côlon. Quelle misère!

Quand soudain, tombée du ciel, une fourmelinelle dorée s’écrasa lourdement sur mon ventre, provoquant une salve incontrôlée mais néanmoins soulageante de gaz aromatique…

LA SUITE ! LA SUITE ! LA SUITE !

L’attachat (1er juillet 2010 à 10 h05) – Nom d’une fourmelinelle, si je croise l’aiglirion, je saurai désormais faire péter les représailles ! Cependant je réfléchis à d’autres moyens que les rutabagjionels…

Nom d’une fourmelinelle, si je croise l’aiglirion, je saurai désormais faire péter les représailles ! Cependant je réfléchis à d’autres moyens que les rutabagjionels...

Adeline (1er juillet 2010 à 14h01) –  Oh là là, quel suspeeeeense ! C’est intenaaaable ! Bravo Fanchette, quelle inspiration, surtout à minuit et demie !!! ;o)

Alllez les zautres fargussophiles, faut continuer !!! A mon avis c’est le prochain best-seller SF de la rentrée prochaine, qui est en train de s’écrire, là…

5 commentaires sur “Histoire à bâtir (5)

  1. Alors que je gisais à terre, sur le dos, encore étourdie par mon atterrissage sur la planète Blfurkmbchf et contemplant le ciel étoffé de nuages de méthane, soudain….

    ELLE FUT LA !

    Elle se penchait sur moi, de toute sa hauteur, alors que je me trouvais dans une position d’infériorité totalement désespérane !

    J’étais mal. Oui, c’était bien pour faire une étude entomologique à son sujet que j’avais sollicité une mission sur cette planète infernale, mais… Comment aurais-je imaginé que les choses se passeraient de cette façon ? Selon toute logique, j’aurais dû d’abord me cacher dans la forêt avoisinante, tenter d’échapper aux féroces xcvdgtys avec leurs dents roses électriques, aux oiezfoiezrt avec leur yeux revolver, et aux affreux petits zmlug avec leur poudre à gratter ! Et puis… me trouver un abri, me familiariser avec l’atmosphère pauvre en oxygène, et puis commencer à explorer le coin ! Là, j’aurais dû trouver quelques indices, un poil vert accroché à un arbuste épineux, une petite crotte bleu fluo typique de la bête, un nid d’oeufs à ultrasons comme elle en construit à cette saison dans les creux de rochers….

    Mais non. Il fallut que la première chose que je vît (que je visse ? Oui bon enfin qui s’offre à mon regard écarquillé, ça ira) en ouvrant les yeux après l’étourdissement bien légitime de l’atterrissage, ce fût… ELLE.

    La fameuse, la terrifante, la célèbre MANTE RELIGIEUSE VELUE qui régnait par ses pouvoirs effrayants sur toute la faune de Blfurkmbchf !

    C’en était fait de moi. La colère filtrait de ses petits yeux cruels et ses antennes psychoémotionnelles étaient dardées de part et d’autre de sa tête. Elle allait me dévorer tout cru.
    Je dis adieu à ma mission, et fermai les yeux pour ne plus voir la reine de la faune blfurkmbchfaise. Mais tout à coup…. ?????

    ALLEZ ! AU SUIVANT ! Vous êtes partant pour une grande histoire collective, une chaîne de l’imagination ? Alors ? Keskispasse, après ? Hein ? Parce que là, ça craint !!!

  2. Chat tendre je suis, chat tendre j’ai tout de suite vu que, bien visible sur la bête, il y avait… deux petits coeurs superposés ! Regardez bien, c’est au niveau de la « taille ». La mante religieuse velue du missionnaire de la planète Blfurkmbchf n’est en fait qu’une bête assoiffée d’amour, envoyée sur les eaux des Vallées pour une quête éperdue.

  3. Je gardais toutefois un demi-oeil ouvert, assez pour observer l’ogresse qui s’avançait vers moi d’un air vicieux. Au-dessus de nous, j’entendis les rubrissements répétés d’un aiglirion impérial. C’était la saison des amours chez les aiglirions, et je savais qu’en cette période, ils étaient particulièrement friands de mantes religieuses velues dont l’ingestion leur donnait une belle couleur vert fluo sur les rémiges de leurs ailes aérodynamiques.

    Comment faire pour attirer son attention sur mon prédateur, qui se rapprochait dangereusement.

    Soudain, j’eus une idée lumineuse… ou plutôt… odorante…
    Je savais, pour avoir étudié les moeurs des aiglirions, qu’ils étaient très sensibles aux parfums forts et musqués . Ayant déjeuné le midi d’un plat de rutabagjionel, dont j’étais gourmand, mais que je digérais malheureusement fort mal, je me décidai à me concentrer sur une façon odorante d’envoyer dans les airs la fragrance aigre-douce de ce plat intestinalement encombrant. Un premier petit vent s’éloigna vers les nues, tandis que le monstre s’approchait toujours. Pour mon malheur, ce premier jet parfumé trop maigrelet ne parvint pas jusqu’aux narines de l’aiglirion.
    Chacun sait que l’angoisse est plutôt génératrice de perturbations des fluides et vents corporels… mais là, niet, rien, nada, j’étais complètement bloqué!
    J’allais périr écartelé par les mandibules épaisses de la reine de la faune blfurkmbchfaise, à cause d’une fermentation incomplète de rutabagjionel dans mon gros côlon.
    Quelle misère!

    Quand soudain, tombée du ciel, une fourmelinelle dorée s’écrasa lourdement sur mon ventre, provoquant une salve incontrôlée mais néanmoins soulageante de gaz aromatique…

    LA SUITE! LA SUITE! LA SUITE!

  4. Nom d’une fourmelinelle, si je croise l’aiglirion, je saurai désormais faire péter les représailles ! Cependant je réfléchis à d’autres moyens que les rutabagjionels…

  5. Oh là là, quel suspeeeeense ! C’est intenaaaable ! Bravo Fanchette, quelle inspiration, surtout à minuit et demie !!! ;o)
    Alllez les zautres fargussophiles, faut continuer !!!
    A mon avis c’est le prochain best-seller SF de la rentrée prochaine, qui est en train de s’écrire, là…

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