Chasses royales à l’étang de la Tour – suite

Reçu ces fort intéressantes précisions de M.J. Masson, grand reporter à la Chronique fargussienne et accessoirement :o) Président de l’H.M.P.Y. (Histoire et Mémoire du Perray-en-Yvelines) : « … l’emplacement de l’ancienne tour de l’étang de la tour est bien localisé (à quelques mètres près bien sûr). La tour se trouvait là où il y a maintenant un parking (en terre battue) pour les pêcheurs. Archéologiquement cette tour suscite si peu d’intérêt qu’il n’y aura probablement jamais de fouilles pour en rechercher les fondations, c’est grand dommage !

Par contre, son histoire est inconnue. Personne ne sait quand elle a été édifiée, ni pourquoi ni par qui. Dans le temps jadis, à cet emplacement, elle n’avait pas grand intérêt stratégique (pas de seigneurie limitrophe, elle se situait en pays d’Yveline appartenant aux Montfort) car il n’y avait pas de querelle de voisinage, contrairement au nord ouest de ce pays où il y avait des Anglais (pays Normand) et un comte de Blois agressif et querelleur à souhait.

La raison de l’installation en ce pays en 980 de Guillaume de Hainaut (tige des futurs Montfort) comme baron (puis seigneur) était bien d’opposer un virulent seigneur (Carolingien au demeurant) à des provinces contestant énergiquement la prise de pouvoir des Capétiens. Celui-ci créera deux places fortes, une à Nogent le Roi, l’autre à Montfort (Motte forte) qui deviendra à Amaury sous le règne de son fils Amaulri 1er (graphie d’époque).

Il y avait toutefois « deux pavillons de chasse » à l’emplacement de l’actuelle maison forestière, ce qui signifie que c’était une région de chasse royale sous Louis XIV, mais la tour est plus ancienne donc probablement sans rapport avec. Par contre, elle était située sur le bord d’une route royale descendant vers le sud (Essonne).

Voilà, l’Histoire a toujours d’irritantes zones d’ombre… L’histoire du pays d’Yveline (qui s’écrit sans S final) est très riche depuis que les romains ont « taclé » les Carnutes (dont le pays allait jusqu’aux environs de Paris, et d’Orléans, et non seulement autour de Chartres). »

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Les peintres et les Yvelines, M. PéricardDepuis le temps que je vous serine qu’on trouve plein de trésors, à notre petite sympathique bibliothèque au Foyer rural ! Et si on ne trouve pas, on commande. Je suis particulièrement gâtée en matière d’ouvrages sur les Yvelines et l’Ile de France et j’ai trouvé cette reproduction dans un beau livre d’art emprunté récemment. (Les peintres et les Yvelines – Michel Péricard). Allez-vous reconnaître ? « Chasses royales à l’étang de la Tour en forêt de Rambouillet, le 18 septembre 1826 » par Jean-Jacques Champin sur lequel vous en apprendrez plus en cliquant ICI.

Chasses royales à l'étang de la Tour, JJ ChampinMême si les lieux ont changé je n’ai aucune peine quand je m’y promène à imaginer ces équipages, et vous ?

2 commentaires sur “Chasses royales à l’étang de la Tour – suite

  1. Pour ma part je reconnais assez aisément la maison forestière et la digue de l’étang de la tour (sans les buissons). Par contre, y a t-il dans ce livre une représentation de la tour près de l’étang ?
    Je cherche depuis longtemps une représentation de celle-ci aux environs de 1685-1700. Elle est localisée, mais jamais représentée.
    Merci.
    Michel Jack

  2. MJ non pas d’autre peinture du secteur dans le bouquin cité en référence. Ce serait absolument extra de trouver trace de la tour effectivement et je compte sur toi pour nous trouver ça ! Merci pour toutes les infos.

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