Roland Bideau : Auffargis, 1953 :
« En 1953, mes parents décident de quitter Baden-Baden où nous avions passé 7 ans après guerre (mes parents y étaient professeurs au Lycée Charles de Gaulle), mon frère aîné ayant passé le bac devait entrer en classe préparatoire.
A) L’Ecole et la Ferme des Bonte : septembre 1953, j’entre en classe de CM1 à l’école primaire d’Auffargis : la classe des garçons, conduite par M. Schwalbach, également Secrétaire de Mairie, va du CP au Certificat d’Etudes, tandis que la classe des filles est conduite par Mme Schwalbach. Celle des garçons a cours dans le batiment jouxtant directement la Mairie, dont le Maire actuel, Daniel Bonte, a été notre voisin et compagnon de jeux et de vacances, quand nous avions une dizaine d’années ; ses parents, Violette et Albert Bonte, géraient « la Ferme » , élevage, produits laitiers – oui, nous venions y acheter du beurre, et remplir la cruche de lait familiale du lait fumant et délicieux (absolument pas dangereux pour la santé (!…) des vaches que Jacques Bonte, le frère de Daniel, trayait à la main. En été, nous avions le plaisir de ramasser les bottes de paille, et de les charger sur la charette tirée par le tracteur, tandis que l’automne nous voyait participer au ramassage des pommes de terre dans les champs (entre la route du Perray et celle de Vieille-Eglise) pour nous faire un peu d’argent de poche ! Et, plus tard, nous nous rendions aux champs dans la Jeep américaine ou la 4cv de la famille Bonte. La ferme et la maison des Bonte était alors la dernière maison, avant de trouver la route du Perray… Le « Château » de Villequoy était alors la propriété de la famille Clin-Comard (les laboratoires)« …… A suivre…
Photographie ci-dessous : « années 1960 – La maison de Villequoy (face à la propriété occupée récemment par Jean Rochefort, et donc juste avant la ferme de Michel Bonte), ancien relais de chasse sur un beau terrain de 4000 m2, clos de murs le long du chemin de Villequoy, et, de l’autre côté, de la route menant au Perray« .
Ce 1er épisode laisse augurer de bien belles choses ! J’ai commencé à lire cette chronique et je tenais à féliciter Roland pour sa façon d’écrire. Son style très vivant, nous plonge au coeur de la vie d’Auffargis; c’est vraiment très instructif de lire ce qui se passait en 1953 !
Je vais continuer – dans l’ordre bien sûr, et je laisserai mes commentaires.
Bravo Roland !
Edith
J’ai passé 2 ans de ma vie à Auffargis, Rue du Fondu, que de souvenirs…
Bonsoir, ravie que ces souvenirs ravivent plein de choses ! Leur auteur est en train de préparer un livre. Si cela vous tente de partager nos pages, la porte est grande ouverte ! Où êtes-vous maintenant ?
des erreurs dans ce texte, nom de famille, photo ne correspond pas du tout au « château de villequoy.
Si vous trouvez des erreurs… le mieux serait de nous les signaler, qu’en pensez-vous ? L’auteur se fera un plaisir de vous répondre. Quant à la photo, cher correspondant, elle est clairement décrite comme étant l’ancienne maison des parents de l’auteur EN FACE ou presque du château de Villequoy et absolument pas comme étant ce même château, ahhhh la lecture….