Mon doux Seigneur, comme disait ma tante du Canada dans le temps, dans quel monde vit-on !!! Je sais bien que la terre ébullitionne, ne croyez pas que je n’y sois pas profondément sensible. Mais le quotidien, qui pourrait être si paisible, me fiche encore une grande claque sur la gueule (gueule n’est pas un gros mot dans mon cas), certains diraient pan sur le bec. Voyez donc :
Sur la photo c’est MA cheffe à moi. Et l’intrus. Dois-je en dire plus ? Ayant pris possession de MA fargussienne adorée d’un seul coup d’ailes (frouttt frouttt) , Pompon l’ado me les gonfle. Hier midi il s’est même perché sur l’angle du bûcher de ma voisine Aussie, surveillant du coin du bec notre repas sur la terrasse, croûuu croûuuu que je te nargue et t’empêche de manger en paix.
Vu qu’il n’est pas expulsable (badgé RESF) je sens qu’il va falloir l’intégrer. Bon gré mal gré. Alors autant que j’y mette tout de suite de bon gré, non ?
Sur le plus long terme, j’ai une autre solution d’intégration : patience, les cuisses de Pompon vont se muscler, ça ne devrait pas être trop mauvais dans un mois ou deux, je vais voir si je peux organiser une pigeon-party avec les potes du secteur mais chut…
Salut Touareg,
c’est Héméra ta consoeur essarto-courbe
voisienne qui vient d’apprendre le nouveau
problème qui se pose à toi par ma cheffe à
moi. Alors non seulement les mains potelées
envahissent la maison et les environs sou-
vent, mais un pigeon !
Dur, dur la cohabitation ! Tu ne peux même
pas imaginer ce qui m’est arrivé après plein
d’années presque tranquilles (sauf la visite
du gros matou blanc et noir d’en face, mais
je crachais si fort qu’il fuyait, si, si), et bien
est arrivé un petit truc gros comme moi
mais qui s’est transformé en géante, et après
une autre géante comme lapremière, à 4 pat
tes aussi.
Les ruses que j’ai du déployées pour les évi
ter ou filer en vitesse (à mon âge) quand je
me trouvais nez à nez avec une de ces qua
si éléphantes….
et bien, à peine mes stratégies bien établies
catastrophe, des mains potelées, le même
genre que celles que tu connais. Je ne t’en
dis pas plus.
Alors je comprends ton désarroi, elles exagè
rent ces cheffes…
Je vois bien une solution pour éloigner Pom
pon, je te prête qq jours mes géantes à 4
pattes, mais tu risques d’avoir la peur de
ta vie, et ta cheffe et le marcheur feraient
une drôle de tête en voyant l’état de leur
jardin…..
alors courage Touareg
à une autre fois
Héméra
Héméra, euh… non merci de ta proposition, je te laisse volontiers les deux géantes, je ne m’y vois pas trop… Le Pompon est quand même moins volumineux ! La cheffe va t’écrire perso, bisous, Touareg-le-Grand