Auffargis, ces années-là…
Remontant alors la Rue Creuse, nous avions passé la Croix Saint Jacques – elle existe toujours et nous rappelle la situation du village – Le Fargis, sur la route de Compostelle – puis, tournant le dos à la route des Vaux de Cernay, et laissant sur notre gauche la route qui monte au domaine des Vindrins, nous remontions donc vers Villequoy, l’autorité paternelle nous ayant demandé d’être de retour à 22 heures…
La ferme de Villequoy est une ancienne ferme fortifiée et la vocation agricole d’Auffargis est ancienne . Le bourg comptait d’ailleurs huit fermes au 19ème siècle, dont la Ferme des Vallées, que j’ai déjà mentionnée, et qui faisait partie du domaine de l’Abbaye des Vaux de Cernay.
Tu trouveras , Cher Lecteur attiré par l’histoire, d’autres informations sur l’Histoire d’Auffargis.
Le dimanche me ramène vers une maison pleine de monde et de jeunes de notre âge, pour les séances de ‘Comédie spontanée’ – nous dirions sans doute ‘improvisée’ – qui suppléaient à l’absence de médias. Tandis que la plus jeune de la fratrie allait au Château de Villequoy tenir amicalement compagnie à une jeune voisine trisomique dont l’humeur toujours souriante nous émerveillait, et qui recevait la visiteuse dans une belle chambre ornée de motifs floraux.
A suivre…
- Plus sur les Vindrins dans cet article de 2006 de la Chronique fargussienne en cliquant ICI
- Ci-dessous quelques images des Vindrins prises le 4 mai 2011 (La fargussienne)
L’écriture, mais si !, ne nous sert-elle pas aussi à dissiper nos fantômes…je t’ai parlé, Chère Lectrice, Cher Lecteur, de cette jeune-fille aux yeux de jais dont la rencontre m’avait laissé un souvenir ( encore maintenant) douloureux- Mais on ne peut tout dire,non plus…Car certain Fargussien ou Fargussienne ont sans doute compris à quoi je fais allusion, et c’est de mes manques que je devrais parler. Alors, par respect pour les jeunes que nous étions, que tu étais, toi dont j’ai seulement oublié le prénom- pas le visage- voyons si je peux poursuivre ma chronique; ou plutôt: voyons si je peux effacer ce qui m’obsède, et vous conter encore un peu Auffargis, ces années-là.
DITES-MOI …
Roland
Mes récits? TOUT sauf un récit d’enfance! Mes copains et copines – où qu’ils et ELLES soient maintenant, s’y seront retrouvés , sans oublier ceux qui vivent encore à Auffargis, et qui auront retrouvé dans mes textes la puissance de la mémoire;
ALORS…