Auffargis, ces années-là…
Mais c’est le silence qui convient désormais, et l’évocation de ces années dans ce village d’alors, à l’orée des Vaux de Cernay. Le souvenir de l’insouciance à y vivre, à une époque qui ne connaissait pas les stress de maintenant, mais au contraire la convivialité et le sens de l’accueil des fargussiens, l’intérêt de la génération d’avant nous pour les jeunes que nous étions.
Et c’est l’époque de l’approche de la ville – Rambouillet – , le lycée, les allées et venues dans le parc du Château, les réunions de copains au Café de la Gare, les balades en Vespa au Mont Saint-Michel. Et les cours de philo animés par Monsieur Hervé, ancien résistant – ces cours où nous apprenions le plaisir de la contradiction.
Au fond, Auffargis était tel une idylle campagnarde à 45 minutes de la capitale, et ce quartier de Villequoy avait quelque chose d’unique, de protégé – un passé qu’il est juste de se remémorer. Et nos disparus – avec leurs qualités et leurs erreurs – ont été à la hauteur d’une vie d’hommes et de femmes. Cette présence de la nature, ce contact permanent avec les jardins, ne devrions-nous pas le pérenniser, au plus grand bénéfice des nôtres – et à distance du Dieu consommation ?
Auffargis est ma mémoire de toujours, et le restera.
A bientôt…
Oh oui ! Entièrement d’accord. Nos racines sont dans la nature… Et si je n’approuve pas tjrs les excès de culpabilisation permanente sur les méchants humains qui abîment leur planète (à quoi bon faire porter ce poids à nos petits qui n’y sont pour rien ?),c’est essentiel à mes yeux d’apprendre à nos enfants à ressentir leur appartenance à la nature, leur montrer qu’il y a tant de choses à comprendre d’elle, à savourer, avec tous ses sens… C’est une telle source d’équilibre. Quant à la société de consommation… Sans renoncer à vivre avec son temps, à un minimum de confort vital, c’est vraiment important, en effet, d’essayer de montrer aux jeunes que le bonheur c’est souvent « ici et maintenant »… que ça ne s’achète pas, ça se construit ! ;o) Bonne suite !
MERCI pour la photo de la Vespa, Hélène!
Reporter Roland
Merci Adeline- D’accord pour le bonheur que nous donne la présence et le contact de la nature ( voir un paragraphe d’un prochain épisode, un peu comme le jeune Werther qui,allongé sur le sol, y sent tout un peuple ) Il y a d’autres formes de bonheur – « pour être heureux, il faut le vouloir » –
Roland
Bonjour Roland,
J’ai eu ma mère au téléphone. Elle confirme le prénom que je t’ai donné en privé, concernant l’inconnue aux yeux de jais… Elle me dit qu’en effet elle était très brune aux yeux noirs et qu’elle était très jolie… (je crois même que mon oncle Bernard l’a un peu courtisée à un moment…)
Ma mère me demande des nouvelles de ton frère Jean Pierre et de ta soeur Fançoise… Elle m’a raconté des souvenirs de moments passés ensemble… et elle m’a appris que si elle a choisi de me faire faire Allemand en première langue en 6ème, c’est sur les conseils de ton père, professeur d’allemand… 😉
Elle va fouiller dans ses photos, elle en a peut-être quelques unes concernant la famille de la fille aux yeux de jais 😉
Je reviendrai plus tard sur la chance que nous avons eue de grandir à Auffargis… et sur le dieu consommation 😉
A bientôt
Fanchette
Roland,
j’ai retrouvé des photos d’Auffargis qui datent de 1958, où on voit ton frère et ta soeur, et aussi, fort probablement, ta princesse aux yeux de jais…
Es-tu preneur ??? 😉
Amitiés
Franchette, petite fouineuse dans les greniers du vieil Auffargis 😉
C’est super !!! Que d’émotions en vue, Fanchette ! Vive les greniers, les albums et les souvenirs vivaces