Roland se souvient : épisode 19

Auffargis, ces années-là…

Cette route montante qui longe le mur de l’Abbaye des Vaux de Cernay, je l’ai longée, un peu plus tard, les lundis matin vers 7 heures, me rendant à Melun, où je suis surveillant au Lycée ; et combien de fois ai-je, alors, dérangé les lièvres qui observaient, tranquillement assis, le passage de quelque voiture.

J’avance, à cette époque, dans mes études d’allemand, savourant la vie d’étudiant et l’accession à la liberté que donnent les fiches de salaire. Cette liberté, pourtant encore oblitérée en moi par l’absence des mots pour le dire. Ignorant encore que nous n’avons qu’un seul dieu – nous-même -, ignorant qu’en choisir un autre, c’est courir un risque d’aveuglement, ou pire.

Mais il viendra un jour où je dirai ces mots qui nous rapprochent de nous-même – et des autres ! Beaucoup plus tard. Connais-toi toi-même, dit le philosophe. Aime toi, et tu aimeras les autres.

Comprend ceux dont tu es issu, et tu te trouveras.

Je dois ici un mot de remerciement à celle qui publie mes textes, et les porte à la connaissance des Lecteurs, instaurant ainsi un partage avec celles et ceux qui me lisent, sachant que cette chronique est aussi une sorte d’ode à ce village et à la maison de Villequoy, ma mémoire de toujours, et ce bel abri pour ma famille – et pour moi ?

A suivre…

NDLF (note de la La fargussienne) : merci Roland pour l’attention. S’il est vrai que j’aime mettre en relation,  il est également vrai que cela fait plaisir de temps en temps d’être aussi gentiment remerciée ! Continuez à écrire, nous attendons tous la suite.

Photographie Pierre Alglave

Un commentaire sur “Roland se souvient : épisode 19

  1. Les photos sont de plus en plus belles- Merci Hélène –
    Roland

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