Auffargis,ces années-là…
Les dernières roses fleurissent, le long de la plate-bande qui borde l’allée pavée, devant la maison. Le sol, tout autour du beau massif circulaire que mon père a aménagé sous les branches du marronnier, est couvert des feuilles que le bel arbre a perdues. Dans le verger, les poires en espalier, les superbes pommes, d’un vert clair – ce sont des transparentes de Croncels, je crois – attisent l’appétit, et la bouche, gourmande devant ce mystérieux don de la nature, mord dans une chair juteuse, légèrement acidulée, délicieuse. Il y a aussi les reinettes du Canada, si parfumées.
Vers le fond du terrain, les reine-claude nous avaient régalés en juin et juillet, à peu près en même temps que les framboises et les groseilles.
Comment ne pas comprendre que l’alternance des saisons est un pur rythme naturel, au retour si rassurant, éternel. Nous sommes bien devant quelque chose qui nous dépasse, aurait dit mon père.
J’oubliais la floraison, plus tôt dans l’année, des magnifiques lilas, au racines étendues, si puissantes, qui bordent le mur, surmonté d’un grillage, du côté du chemin de Villequoy.
Comment ne pourrais-je pas, Chers Lecteurs, me rappeler ma maison – en fait un ancien relais de chasse, avec l’escalier en colimaçon qui conduisait à l’étage.
La nature salvatrice ?
A suivre…
Image trouvée chez Les mordus de la pomme (clic !)
Merci aux ‘Mordus de la pomme’, et à vous, Hélène !- Cette variété de pommes présente donc diverses teintes.
Excellente journée à tous –
Roland
hmmmm! les pommes 😉