En cliquant sur le lien ci-dessous vous verrez une petite vidéo magique de Tchen Gi-Vane aux gongs…
et le fargussien marcheur en prime !
Pagode de Rambouillet
Dimanche en fin de journée, nous avons fait, le fargussien marcheur, un ami et moi, grâce aux Colibris de Rambouillet, une rencontre extra-ordinaire, celle de Tchen Gi-Vane et de son mari P. Bertrand, qui nous ont reçus dans leur pagode en plein coeur de Rambouillet.
Ami promeneur, tu circules dans Rambouillet ? Tu n’a jamais eu l’idée qu’une telle construction pouvait se trouver là, rue Pasteur ? Et bien si et c’est un réel choc que de découvrir dans le jardin d’une maison 1900 une vraie pagode chinoise : « Lieu insolite entre tous de l’Ile-de-France, la pagode Wan Yun Lou n’est pas un lieu de culte mais un auditorium de musique chinoise ou un lieu de rencontres culturelles. Construite dans le jardin de la maison de TCHEN Gi-Vane à Rambouillet et selon ses plans, la pagode répond scrupuleusement à la symbolique taoïste de l’espace ; à l’extérieur, elle a deux étages de forme octogonale et à l’intérieur, l’espace au sol est circulaire.
Cette construction se réfère à la symbolique des nombres – les huit trigrammes « Yi-King », d’après le livre chinois de l’ordonnance du monde. Quand on pénètre à l’intérieur, l’exotisme est total : le décor est essentiellement composé autour d’une très belle collection d’instruments à percussions anciens provenant de divers pays d’Asie : gongs, grelots, clochettes, tambours, cymbales, poissons de bois, etc…, qui symbolisent les huit éléments.
Après des dizaines d’années de recherche, TCHEN Gi-Vane a réussi à retrouver la musique chinoise ancienne d’après des textes et grâce aux instruments qui n’ont guère changé depuis Confucius. Durant ses concerts, TCHEN Gi-Vane, en costume traditionnel, évolue avec une grâce mystérieuse au milieu de ses instruments. Par la magie des sons, elle invite son auditoire à un voyage sonore où elle ressuscite la musique chinoise primitive, une esthétique peu connue des Occidentaux. »… Suite ICI.
Tchen Gi-Vane, née à Pékin dans les années 20, et son époux Philippe Bertrand, ingénieur en construction, ont dessiné cet édifice en 1976 pour en faire un lieu d’étude du tao puis une salle de taï ji chuan puis en salle de musique, sa passion première..
Un peu de pub : www.taiji-info.com – www.taiji-edition.com – http://www.tchen-gi-vane.com/pagode.htm