Fameuse collection que celle des « … pour les nuls » ! Et voilà que notre reporter de choc s’en mêle en nous proposant la véridique histoire du bug informatique. A vos méninges :
« Histoire d’un BUG Informatique. Le mot anglais bug (insecte) vient du jargon des ingénieurs de matériel et représentant les problèmes qui y survenaient. L’utilisation du terme pour décrire les défauts de systèmes mécaniques date d’au moins avant les années 1870. Thomas Edison, entre autres, utilisait le mot dans ses notes.
Si l’origine précise du mot est donc incertaine, le rapprochement avec les dysfonctionnements dus à la présence d’un insecte dans le système semble évident.
Le terme bug vient du fait que dans les années 30, les premiers ordinateurs fonctionnaient à l’aide de tubes électroniques, vacuum tube en américain ou thermionic valve en anglais (ancêtres du transistor). Ces ordinateurs qui prenaient la place d’une pièce entière étaient vulnérables aux insectes volants qui pouvaient s’y introduire et se coller à l’un des tubes. Ce qui provoquait un choc thermique mettant le tube hors service et produisant un mauvais fonctionnement de la machine, d’où le terme « bug » employé par les anglo-saxons.
Le terme est parfois faussement attribué à Grace Hopper : une anecdote raconte qu’elle aurait découvert qu’un insecte (bug), coincé entre deux contacts d’un relais, causait le mauvais fonctionnement du Harvard Mark II, l’un des premiers ordinateurs électromécaniques. Son journal d’entretien, conservé à la Smithsonian Institution, contient encore en date du 9 septembre 1945, 15 h 45, le corps de la mite retirée du relais défectueux, avec l’annotation « premier cas avéré de bug ayant été trouvé ». Cette anecdote a popularisé l’expression bug pour représenter les erreurs dans un programme. »