Préambule de l’attachat : en latin, chenille c’est « canicula » (« petite chienne »). Je développe ou t’as compris pourquoi je n’ai guère de sympathie pour ces bestioles ???

Dans notre cas, le pire, c’est que c’est de la processionnaire dorsale et poilante (pas à cause des poils, à cause des rires fous qu’elles poussent tout au long de leur parcours).

Un avantage : elles n’avancent pas vite et, parfois, la chenille de queue se détache, ce qui rend sa capture plus facile.

Parfois également, la chenille de tête est lâchée par les subalternes et là, rien à faire, c’est foutu pour la clouer au sol ! Elle n’aura aucun repos tant que les autres n’auront pas réussi à effectuer un groupir serré.

J’ai tenté, pour éradiquer cette espèce envahissante de la surface d’Auffargis (tout au moins du secteur Gâtine), d’attaquer la procession en mordant les pattes. Pfff, ça a augmenté le volume de la rigolade et, rendu presque sourd, j’ai abandonné courageusement la partie.

Je n’ai toujours pas compris par quel miracle, quand la cheffe à dit « c’est l’heure du goûter !’, la chenille s’est scindée en quatre parties indépendantes qui se sont redressées sur leurs pattes arrières et se sont assises à table. Je n’en reviens toujours pas.

Si vous aviez une explication à me fournir….

Signé Touareg l’éberlué