Les professionnel-le-s de santé disposent déjà d’une clause de conscience générale pour les actes médicaux qu’ils et elles sont amené-e-s à pratiquer (article R.4127-47 du Code de la santé publique). Retirer la double clause de conscience spécifiée par la loi Veil il y a 40 ans ne supprime pas la possibilité des professionnel-le-s de ne pas pratiquer l’acte, mais déstigmatise l’avortement.
Par ailleurs, le 1er RDV est une étape cruciale pour l’entrée des femmes dans le parcours IVG. En permettant qu’il soit réalisé par un plus grand nombre de professionnel-le-s, et en supprimant l’obligation du délai de réflexion, la Délégation propose un parcours des femmes plus rapide. Et en matière d’avortement, le temps joue contre les femmes.
Le Haut Conseil à l’Egalité se réjouit donc que les parlementaires se soient saisi-e-s de ses recommandations et espère un accueil favorable de la Commission des affaires sociales et du Gouvernement, dans la continuité de l’engagement constant et régulier de la France depuis mars 2013 pour faire de l’avortement un droit entier et effectif, qui reconnaisse l’autonomie des femmes.
Pour consulter le rapport du HCEfh « Accès à l’IVG dans les territoires » : http://bit.ly/1enPGe7