La lutte contre l’illettrisme, «Grande cause nationale» initiée en 2013, est plus que jamais d’actualité via les journées nationales d’action contre l’illettrisme initiées par l’ANLCI (Agence Nationale de lutte contre l’illettrisme) qui auront lieu du 8 au 13 septembre 2015.
La prévention doit jouer un rôle primordial associant toutes les ressources : culturelles, sociales, éducatives. Les bibliothèques, lieux d’apprentissage et d’insertion, ont un rôle privilégié à jouer grâce aux ressources dont elles disposent et aux services qu’elles assurent.
Lutter contre le décrochage scolaire, favoriser l’insertion professionnelle, c’est s’appuyer aujourd’hui sur des actions innovantes et transversales au sein d’une même collectivité ou sur un territoire : travailler ensemble à la détection des personnes fragiles, faciliter leur accueil, les accompagner sur le long terme. Si les outils se multiplient (grâce à une production éditoriale plus importante, à des solutions numériques pratiques), comment construire un plan d’actions pertinent ? Comment aborder ces publics qui ne sont pas des habitués des bibliothèques ?
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole (5 % en Ile de France).
8% des enfants sont touchés par les problèmes de dyslexie, 20 % des enfants qui entrent en 6e (1 enfant sur 5), ne savent pas lire ou déchiffrent difficilement un texte, sans le comprendre.
Chaque jour de leur vie, elles sont en difficulté avec l’écrit pour faire face à des situations simples au travail, en famille, en société. Parler de l’illettrisme est essentiel pour agir et leur permettre d’en sortir.