L’était un cognassier chargé à la fin de chaque été de lourds fruits pelucheux à la teinte jaune doré qui sentaient l’enfance à souhait. L’était une cognassière qui se régalait chaque année de voir les fleurs délicates s’épanouir, les fruits se former, puis à faire gelée, pâte et autre confit. L’arbre avait vaincu les bestioles (clic), inspiré poètes et Attachat défunt. L’arbre ponctuait les semaines d’automne de la cognassière.
Et pis crac, beaucoup de fruits, beaucoup d’eau, beaucoup de vent. L’arbre s’est penché et a terminé sa course contre un poteau de corde à linge, peu glorieuse fin. Trois de mes jardiniers préférés l’ont taillé, ont ramassé, cueilli, coupé et maintenant il y a comme un GRAND vide devant la fenêtre, snif. On ne dira jamais assez à quel point ça tient compagnie, un arbre !