Sortant par le garage ce matin, j’entends frrrttt frrrttt poc, ouille… un merleau ado se cogner de partout sans arriver à retrouver la sortie qui pourtant fait plusieurs mètres de large et ne comporte pas de porte…
Réfrénant l’envie de l’apostropher genre « m’enfin tu ne vois pas par où sortir ? Te manquerait-il une ou deux cases ? » je le pousse très délicatement dans un angle de ma table de jardinage pour le prendre et le lâcher plus loin, lui susurre que tout va bien se passer et arrive après plusieurs tentatives à l’attraper. Et… voir photo ci-dessous. TOUTES les plumes de la queue me restent entre les mains. J’aurais dû photographier ma trombine et pas le carnage… je n’en revenais pas.
Panique à bord, je sais que sans gouvernail, la navigation, fut-elle aérienne, est pour ainsi dire fichue d’avance… Et bien non, j’ai réussi à le prendre à bras le corps, l’ai porté au fond du jardin et l’ai vu avec soulagement s’envoler sans peine et se poser dans le frêne puis repartir plus loin. Ouf.
Question (comme dirait ma petite-fille Maddie qui commence ainsi chaque interrogation. Et il y en a beaucoup !) : « ça repousse, un gouvernail de plumes ? »