Les écluses de Saint-Mammès et autres lieux

Toujours dans le cadre d’un récent petit viron [clic], voici quelques données sur différents systèmes d’écluses.

« Située sur le Loing, l’écluse de Saint-Mammès a été construite en 1724. Elle est une exception sur le canal du Loing car elle est à bajoyers et non à perrés. Longue de 30 mètres, elle fut construite dès 1724 et prolongée par un barrage. En 1890, elle est agrandie pour pouvoir accueillir des bateaux de 38.50 mètres. Une reproduction d’un des éléments mobiles de l’ancien barrage a été réalisée afin de présenter son procédé particulier. Le principe était simple : on disposait ces éléments côte à côte, ce qui permettait de former un barrage avec, au-dessus, une passerelle pour traverser le canal ou, pour les éclusiers barragistes, manœuvrer les panneaux. »… « La maison éclusière de Saint-Mammès est projetée en 1733 et achevée en 1779. Près de l’écluse, et placé perpendiculairement à elle, se trouvait un barrage à fermettes métalliques contre lesquelles venaient se placer des petites vannes. Ce barrage permettait d’élever le niveau d’eau du Loing à la hauteur nécessaire à la navigation. Il pouvait dater des années 1880-1900 et a été démonté vers 1974. » [Plus ici et ici]

Ecluse à bajoyers : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bajoyer

Perré : mur, revêtement en pierres sèches qui protège un ouvrage et empêche les eaux de le dégrader ou les terres d’un talus de s’effondrer.

Autre système : le barrage à aiguilles : « système de barrage mobile créé par l’ingénieur Charles Poirée en 1834, qui s’est inspiré des anciens pertuis (écluses), et a étendu ce système sur toute la largeur du cours d’eau ; ce qui a eu pour effet d’améliorer la navigation fluviale dès le XIX° siècle. Le système Poirée consiste en un rideau de madriers mis verticalement côte à côte barrant le lit du fleuve. Ces madriers ou aiguilles d’une section de 8 à 10 cm et longues de 2 à 4 m, viennent s’appuyer contre un butoir (ou heurtoir) du radier (le fond) et sur une passerelle métallique constituée de fermettes. Ces fermettes peuvent pivoter pour s’effacer sur le fond en cas de crue et laisser le libre passage aux eaux. Les fermettes sont reliées entre elles par une barre d’appui qui retient les aiguilles et une barre de réunion, de plus elles constituent la passerelle de manœuvre. Les aiguilles à leur sommet présentent une forme qui permet une saisie aisée. Leur manipulation représente un travail fastidieux, long et dangereux (il faut plusieurs heures et le travail de plusieurs hommes pour mener à bien la tâche) ». Plus ici [clic]

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