Trouvé sur l’OPIE cet article à la fois marrant et effarant… « Jus de blatte » :
« Les insectes instrumentés, munis de récepteurs, de capteurs, d’ordinateurs, d’effecteurs ou de caméras (à leur taille) collés sur leur cuticule ou greffés (les Zombiptères, chimères télécommandées) ne seront opérationnels que munis d’un système autonome de production de l’électricité nécessaire.
Un hanneton vert a récemment produit un petit courant grâce au mouvement de ses élytres : voir l’Épingle «Cétoinolienne» de 2011.
C’est au tour d’une femelle de Blaberus discoidalis (Blatt. Blabéridé) de participer à ces recherches. Elle s’est vue, par Daniel Scherson, chimiste et universitaire à Cleveland (Ohio, États-Unis), planter deux électrodes dans l’abdomen. Celles-ci, baignant dans l’hémolymphe, sont reliées à une petite pile à combustible. C’est le tréhalose (sucre des insectes) qui fournit l’énergie.
Correctement nourrie, la blatte produit 55 µW/cm2 sous 0,2 V ; au bout de 2 heures et demi, la puissance disponible ne baisse que de 5%. D’après, entre autres, « Biofuel cells may turn cockroaches into cyborgs », par Julie Larsen Maher. Lu le 6 janvier 2012 : http://futureoftech.msnbc.msn.com/_news/2012/01/06/10011954-biofuel-cells-may-turn-cockroaches-into-cyborgs (NDLF : en clair « de la blatte au cyborg, il n’y a qu’un pas ! »)
NDLR : en plus, cette blatte sud-américaine tient la route ! Voir l’Épingle « Renversant » de 2002.«
Cyborg : un cyborg est un être humain — ou un autre être vivant intelligent, en science-fiction — qui a reçu des greffes de parties mécaniques.
Plus sur la blatte ICI [clic !] – Ils ont de beaux spécimens à l’OPIE, de la belle grasse blatte sombre, mais pas de visites en ce moment…