[clic sur l’image pour aller à L’atelier de Françoise]
Voulez-vous que je vous dise ? L’est-elle pas jolie, la vie, quand on habite en une sente où les chats parlent, où les pigeons croqués par un de ces derniers laissent de vivaces souvenirs chez les mains potelées, où Talpa T., mon ex-copine, se réjouit de la douceur du temps en ricanant sauvagement, où Cannel, Spirou et autres matous font du djembé à pattes sur le couvercle du composteur et où Aussie-wouaf dialogue avec lui, là, sur la photo ?
Un coup de fil m’avertit : il y a un truc à plumes au jardin ; le temps de sortir l’appareil photo et de faire le tour de la maison sans voir Coq Collerette [clic !], je tombe bouche bée sur la Cheffe de Milton et un de ses petits potes de passage, armés tous deux de filets à crevettes, en grande discussion avec Françoise. Ils tracent le coq nain sorti d’on ne sait où pour lui éviter un sort statistiquement peu enviable. Il volète fièrement de jardin en jardin pour échapper à ses poursuivants, qui, peut-il l’ignorer, ne lui veulent que du bien. A part Aussie.
Pas vu le coq, pas d’image. Les porteurs de filets sont rentrés bredouilles. Mais ma voisine, elle, a eu le temps de tirer le portrait de l’insolent, merci ma voisine !
Ce matin, pas de nouvelles du coq.