Il nous a tenus en haleine pendant de nombreux épisodes (cliquer sur « Roland se souvient… » dans la liste déroulante des catégories en page d’accueil), il nous signale que sa nouvelle biographique intitulée « L’emprise » – Auffargis, ma mémoire » paraît aux Editions du Panthéon, avec une simple et belle dédicace, merci Roland.
« Il » c’est Roland Bideau avec lequel nous avions pensé à une rencontre auteur/lecteurs. Le tout étant de trouver un créneau vu notre taux d’occupation, à toutes et tous ! La fargussienne garde l’idée en réserve mais, d’ici-là, si le livre de « notre » Roland vous tente, faites-lui signe en cliquant ICI ou en lui téléphonant : 06 50 32 54 49.
Extrait : Roland se souvient : épisode 10
Auffargis, ces années-là…
Et toujours, Villequoy figure mes origines fargussiennes, car j’y ai vécu cette période ‘après Baden-Baden’ – c’est-à-dire, à la vérité, mon identité française, alors que le séjour allemand avait auparavant définitivement marqué ma biographie, tel un repère indélébile.
Le sentier qui prenait sur la gauche, au premier virage, une fois dépassée la maison de M. et Mme Blondeau (lui était cordonnier) et celle des Legrand, ce sentier qui menait vers le bois ‘ à Janvier ‘ longeait un pré où les Bonte faisaient paître les vaches, passait juste au-dessus d’une source surmontée d’un abri de pierres, et descendait, entre les arbres, vers le village. Après la place – celle où avait lieu le bal annuel estival – on pouvait aller acheter son pain à la boulangerie des Jacquot, et continuer, peut-être ses courses par un arrêt à la Poste ?
Ou, au contraire, remontant sur la gauche au Feu de Saint-Jean, on empruntait la route menant au Perray, passant devant la maison de Jean-Pierre H…, de quelques années notre aîné.
Vois-tu, Cher Lecteur, les lieux nous parlent de ceux qui les occupent, ou les ont occupés. Et la mémoire contée nous permet de reprendre possession de notre passé.