« Pierre à meule, c’est là son origine, elle revêt une dimension nourricière et planétaire (osons !) dans la mesure où elle doit son nom à la fonction qui lui a été dévolue : cette « pierre à pain » pour reprendre le titre de l’ouvrage d’Alain Belmont, est en effet celle des meules qui broyaient les grains de blé, base historique de l’alimentation de notre civilisation. La science géologique a observé plus d’une quinzaine de faciès de roches sédimentaires siliceuses et leur a attribué le nom générique de meulière.
Exploités jusqu’à la fin du XIXe siècle environ, 206 sites d’extraction ont été recensés en France. Les blocs les plus denses, de couleur grise ou parfois blanche, jaune ou gris-bleu, étaient destinés aux meules, tandis que, plus en surface, les fragments rougeâtres ou ocre étaient retenus pour la construction.
La géologie spécifique de l’Île-de-France a donné à cette roche rugueuse et caverneuse une identité propre à notre habitat. » Suite de ce très intéressant article sur le site du Parc – merci le Parc : La meulière, pierre précieuse d’Ile-de-France.