Actualitté / Académie française : lutter contre le Covid en supprimant les consonnes / Nicolas Gary – 02.05.2020
Rire un peu ne fera jamais de mal, et pour une fois, c’est avec l’aide des linguistes et autres spécialistes de la palatalisation que nous pourrons survivre. En effet, un important Point sur la situation du coronavirus/Covid-19 en France a été diffusé. Et ce dernier devrait apporter toutes les réponses phonétiques nécessaires à la crise sanitaire.
L’Académie française aurait donc trouvé les gestes barrières les plus efficaces à mettre en œuvre dans la lutte post-confinement, pré-déconfinement contre le Covid-19. Les analyses de gens en sabre du Quai de Conti reposent en effet sur les théories médicales les plus avancées. En effet, «?la propagation du coronavirus se fait principalement par l’intermédiaire des « postillons »?». Donc, c’est contre la propagation et diffusion de ces microgouttelettes qu’il faut lutter. Et en la matière, seuls des spécialistes du langage peuvent intervenir au mieux. Ils ont constaté que les voyelles n’avaient aucune incidence alors que la moitié des consonnes peut être tenue pour responsable, durant une conversation, de toute projection de microgouttelettes.
Il conviendra donc, dans les prochaines semaines, de suivre un plan en quatre étapes, aboutissant à la disparition dans le langage, et progressivement, des consonnes impliquant les sonorités occlusives, liées à la projection de postillons. Voici le plan, exécutable avant le 11 mai… et que l’on aurait, avec ou sans masque, très bien pu instaurer dans l’Hexagone lors des prémices de la pandémie…
Semaine 1 : Suppression des occlusives labiales : P et B, au mforit de la nasale M. Conséquence : mrès de soixante-dix mour cents des mostillons sont éliminés, et de mlus, on meut constater qu’ainsi la diction gagne meaucoup en soumlesse.
Semaine 2 : C’est au tour des occlusives dentales : D et T, remmlacées par la nasale N. C’est un meu mlus nifficile. Il faunra un cernain nemps mour s’y haminuer, mais une semaine nevrait suffire.
Semaine 3 : Les nernières occlusives nismaraînront, à savoir les vélaires que sont les K et G « nur » (comme nans gaga), remmlacées mar la nasale GN.
Nous omniennrons alors un langnage meaugnoup mlus ségnurisé, gni nevrait mermennre ne rénuire la « nisnance marrière » à gnanre-vingt-nouze cennimènres.
Semaine 4 : Mour finir, la mesure la mlus nrasnigne gnonsisnera à éliminer le gnroume nes frignanives gnonniues F, V, S, Z et nes frignanives chuinnannes J et CH auxgnelles se rumrninuera la rrignanire rimranne R.
C’est cernes un meu nernigne mais nous omniennrons alors une nignnion n’une rluininé ramais égnalée gni rera la rierné nes mays rrangnorones.
Rire la Rémumligne ! Rire la Rrance !
Ndlr : Il semble que le texte provienne des Cahiers de Joséphine, mais il se retrouve en ligne un peu partout, y compris adapté en vidéo.
Ndlr bis : il est entendu que tout ceci est une plaisanterie. Le texte ne provient pas de l’Académie française, pas plus qu’il ne s’agit de consignes officielles. Raison également pour laquelle ce billet est classé dans la catégorie humour. Prenez soin de vous, et de lire cela avant de nous insulter copieusement…