Auffargis, ces années-là…
Reprenant avec plaisir le fil de ma Chronique, Chers Lecteurs ; et qui donc nous accompagnait à l’école ? Mais personne ! Nous descendions de Villequoy au village à pieds tous les matins, les médias, encore peu nombreux, n’ayant pas alors instillé dans les esprits de nos parents les inquiétudes de maintenant. Un village à la vie sociale ponctuée par les annonces du Garde-Champêtre, prévenant sans doute de quelque coupure d’eau ou d’électricité, ou annonçant le retour de la Fête du Village au début de l’été ; cette Fête qui voyait la piste de bal abritée par un barnum nous laisser attendre la soirée dansante que les adolescents et jeunes gens appelaient de leurs vœux…
Le début de l’année avait d’ailleurs été marqué par le cocktail offert tous les ans pour la Nouvelle Année aux ‘notables’ par Monsieur et Madame Comard en leur gentilhommière de Villequoy – une circonstance qui ne manquait pas, en fait, d’être entourée d’un certain mystère.
Gageons, en tous cas, que Marguerite Legrand et sa mère, qui vivaient pour ainsi dire recluses – excepté quand Marguerite venait aider ma mère au ménage ( nous étions cinq enfants !) – n’y étaient point conviées… A suivre…
Ci-dessous, le château de Villequoy en 1911. A voir sur le site de notre Mairie [clic !]